CROQUÉE ! Parmi les marchandises chargées sur la plate-forme du camion de livraison qui stationnait de l'autre côté de la rue, Caro avait repéré un grand carton qui portait l'étiquette << La cuvée d'enfer ». Or ce n'était pas tout! En y regardant de près, à travers les jumelles, elle avait aperçu qu'on avait pratiqué des trous dans le haut du carton, sûrement pour permettre à Maurice de respirer. Il n'y avait plus un instant à perdre ! Les trois amis s'élançaient pour retraverser la rue lorsque le feu passa au rouge, relâchant un flot de voitures . Cloués sur le bord du trottoir, ils virent le chauffeur du camion se saisir du gros carton et l'emporter avec lui. L'homme disparut derrière la porte d'un immeuble . Le feu passa au vert. Les Malice et Réglisse démarrèrent en trombe. Ils poussè- rent la porte de l'immeuble. - Et maintenant ? chuchota Valentin. On ne va quand même pas aller sonner chez tous les habitants. Hé oh, David, qu'est-ce que tu fais ? David avait découvert une échelle dans un coin de la cour et il fit signe aux deux autres de l'aider à la dresser contre le mur. Ils l'escaladèrent, puis se penchèrent vers la fenêtre du premier étage à droite. Derrière la vitre, un dentiste était en plein travail. Ils se penchèrent vers la gauche et virent l'in- térieur d'un appartement. - Voulez-vous descendre de là-haut, espèces de vauriens! leur cria la gardienne qui sortait de sa loge en agitant un grand balai. À toute vitesse, les Malice et Réglisse se laissèrent dégringoler de l'échelle et se sauvèrent dans la rue. Ce qu'ils avaient vu leur suffisait : ils avaient retrouvé la trace de Maurice. QUESTION- Qu'est-ce qui prouve qu'il était bien dans cet appartement ? ​

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