bonjour j'ai un commentaire de texte à faire : pouvez vous m'aider à trouver mes sous parties (j'en ai trouvé que une) et me dire si mes grande parties sont cohérentes ? Je suis en 2nd générale

voici mes 2 grandes parties :

I/L’impact du conflit armé sur la bande d’amis

II/Des moments de bonheur bouleversés par des moments chaotiques

a.Une discussion enfantine

voici la problématique : en quoi ce texte montre que la rupture entre les amis est inévitable et que leur amitié ne peut résister aux événements en marche ?

C'est dans un extrait du livre petit pays de Gaël Faye dans le chapitre 23 de la ligne 1 à la ligne 35,voici le texte :
- T’inquiète,on va pas tenir des barrages toute suite,a dit Francis,qui commençait à se prendre pour notre chef.Je veux simplement qu’on soit en bons termes avec les «Sans défaite» qui bloquent le pont de Muha.Faut leur montrer qu’on est avec eux,leur filer un coup de main de temps en temps,comme sa on pourra continuer de circuler dans le quartier sans problème et ils nous protégeront si nécessaire.
-Moi ? Je veux rien avoir à faire avec tous ces assassins,ai-je dit.La seule chose qu’ils savent faire,c’est tuer des pauvres boys qui rentrent du travail.
-Ils tuent des Hutu,Gaby,et les Hutu nous tuent ! A répondu Gino.Oeil pour œil,dent pour dent tu connais ? C’est même écrit dans la Bible.
-La Bible ? Jamais entendu parler ! Je connais la chanson de ndombolo : «Oeil pour œil,Cent pour cent ! Cent pour cent !Oh !Oh !Oh !»
-Arrête,Armand ! J’ai dit,agacé.Ya rien de drôle.
-Tu as vu ce qu’ils ont fait à nos familles au Rwanda,Gaby ? A repris Gino.Si on ne se protège pas,c’est eux qui vont nous tuer,comme ils ont tué ma mère.
Francis envoyait des ronds de fumée au-dessus de nos têtes.Armand a cessé de faire le pitre.J’aurais voulu dire à Gino qu’il se trompait,qu’il généralisait,que si on se vengeait chaque fois,la guerre serait sans fin,mais j’étais perturbé par ce qu’il venait de révéler sur sa mère.Je me disais que son chagrin était plus fort que sa raison.La souffrance est un joker dans le jeu de la discussion,elle couche tout les autres arguments sur son passage.En un sens,elle est injuste.
-Gino a raison.Dans la guerre,personne ne peut être neutre ! A dit Francis avec un air de monsieur-je-sais-tout qui m’irritait au plus haut point.
-Tu peux parler,toi,t’es zaïrois,a dit Armand en pouffant de rire.
-Ouais,je suis zaïrois,mais zaïrois tutsi.
-Tiens voilà autre chose !
-On nous appelle les Banyamulenge.
-Ca non plus,jamais entendu parler,a dit Armand.
-Et si on ne veut pas choisir de camp ? j’ai demandé.
-On n’a pas le choix,on a tous un camp,a dit Gino,avec un sourire hostile.
Ces discussions m’ennuyaient,cette violence qui fascinait Francis et Gino.J’ai décidé de me rendre moins souvent à la planque.J’ai même commencé à éviter les copains et leur délire guerrier.J’avais besoin de respirer,de me changer les idées.Pour la première fois de ma vie,je me sentais à l’étroit dans l’impasse,cet espace confiné où mes préoccupations tournaient en ronds.

Merci de votre aide !

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