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Une socialisation différenciée selon le genre: l'exemple du sport
Inégalités de pratiques sportives entre hommes et femmes
Document 1: Niveau de pratique physique et sportive selon le genre, en 2010 (en %)
Sexe
Femme
Homme
Déclaration de
pratique d'une
activité physique
ou sportive
Pratique
intensive
(plus d'une fois
par semaine)
Compétition ou
manifestation
40
87
91
10
46
26
Question 1- lire : Faites une phrase qui donne le sens de la donnée soulignée.
et
Source: d'après enquête
physique
pratique
sportive
2010, CNDS
Direction des sports, INSEP,
MEOS
Champ: personnes résidant
en France (métropole et
départements d'outre-mer)
et âgées de 15 ans et plus
Question 2- analyser : A la lecture de ce tableau, quelles différences de pratique sportive constate-t-on entre
garçons et filles? Justifiez à l'aide de lectures de données.
Antsa Question 3-donner son opinion: Selon vous, comment s'expliquent ces différences?
Document 2: Les raisons de la moindre pratique du sport par les adolescentes
-
Les filles se sentent souvent moins compétentes ou accordent au sport moins de valeur que les
parlent du « sport
en général » (en fait,
garçons. Les perceptions collectives - par exemple médiatiques
masculin) et des << sports féminins >> (à la marge et dévalorisés). Il n'est donc pas surprenant que les filles soient
globalement moins motivées que les garçons par la pratique d'un sport et surtout qu'elles
aient moins l'envie
d'y exceller, surtout dans une discipline considérée comme «< masculine ». (...)
Avec l'âge, la concurrence entre les différentes activités devient de plus en plus vive. D'une part, le
passage au lycée et la préparation du baccalauréat exigent un travail scolaire plus important. Les filles
semblent
davantage subir les effets de cette pression scolaire. D'autre part, le sport lui-même exige un engagement plus
grand à partir de l'adolescence: déplacements, entraînement bénévole des plus jeunes, etc.), ce qui peut
rebuter certains pratiquants. D'autant que cette activité doit être conciliée avec d'autres loisirs, pratiqués avec
le ou les groupe(s) de pairs. Or le sport est souvent choisi dans l'enfance, par les parents ou en accord avec eux.
À l'adolescence, l'influence parentale décline au profit de celle des amis et camarades de classe. Et les copains
du club de sport ne coïncident plus forcément avec les copains de collège, ce qui mène à des arbitrages
défavorables à la pratique. Les filles vont ainsi davantage investir les activités culturelles.
Enfin, les contraintes matérielles et logistiques pèsent lourd, notamment sur les enfants des classes
populaires et sur les filles dont la mobilité physique est beaucoup plus contrainte et encadrée: absence ou
rareté des transports en commun pour se rendre à un entraînement (zones rurales et périurbaines), absence
d'encadrement ou de créneaux horaires pour les filles ou absence d'équipe féminine (en particulier dans les
sports dits «< masculins »>, qui sont les plus nombreux), coût de l'équipement qui s'accroît au fil des années.
Commissariat général à la stratégie et à la prospective, « Inégalités et différences filles-garçons dans les
pratiques sportives et culturelles des enfants et des adolescents », in « Lutter contre les stéréotypes filles-
garçons »>, Rapports & Documents, janvier 2014.
Pohérer.
Sound
Question 2- expliquer : Quelles sont les deux instances de socialisation qui jouent un rôle clé dans l'abandon
des pratiques sportives par les filles au lycée ? Expliquez comment à chaque fois.
Question 1-expliquer: Quelle est l'instance de socialisation évoquée dans le premier paragraphe ? Détaillez la
manière dont elle peut expliquer en partie les inégalités filles/garçons face au sport.
haida
Question 3-reformuler: Reformulez le facteur explicatif évoqué dans le dernier paragraphe, et illustrez-le par
un exemple précis de votre choix.

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