résolu

SVP de m'aider de devoir please .
Bonjour pouvez-vous m'aider de ce devoir SES je vous remercie ....

C'est noté .

Voici le texte :   La crise a en effet poussé de nombreux Français à se serrer la ceinture côté voyages. En 2005-2006, 78,6 % d'entre eux étaient partis au moins une fois dans l'année et avaient passé au moins june nuit hors de leur domicile. En 2010-2011, ils étaient un peu moins de 76 % dans ce cas. Autrement dit, plus d'un million et demi de personnes ont rejoint les rangs de ceux qui n'ont pas changé d'air dans l'année, soit un quart de la population. [...]
Ceux qui partent restent majoritairement sur le territoire. [...] Leurs dépenses en hôtels, restaurants et visites, qui avaient chuté de 10 % entre 2007 et 2010, se sont très légèrement relevées en 2011, mais stagnent depuis autour de 103 milliards d'euros.

Du coup, si le secteur du tourisme retrouve des couleurs, c'est grâce aux arrivées plus nombreuses de touristes étrangers, dont les dépenses, estimées à plus de 45 milliards d'euros cette année, ont rattrapé le niveau d'avant la crise. [...] Une aubaine pour un secteur dont le poids économique est considérable : le tourisme pèse 7 % du PIB et 5,2 % de l'emploi salarié en France, selon une géographie qui
épouse celle des zones les plus fréquentées.[...]

Le principal moteur du tourisme dans l'Hexagone est la dépense des Français eux-mêmes (70 % de la consommation touristique intérieure). Or, avec un pouvoir d'achat en berne, ce moteur ne redémarre pas. Et pour ne rien arranger, les Français (qui en ont les moyens) dépensent de plus en plus à l'étranger. Ce qui, outre le climat de la planète, n'arrange pas la balance commerciale hexagonale. Certes, les dépenses des touristes étrangers sur le territoire l'emportent largement sur les dépenses des touristes français à l'étranger, mais sur cinq ans (2007-2011) le solde a reculé de 3 milliards d'euros. La moitié de ce qu'il manque pour retrouver leniveau des recettes touristiques intérieures d'avant-crise...



Voici les questions :



1. Quelles sont les dépenses que l'on comptabilise dans les « dépenses des touristes » ?
2. Quelles sont les conséquences positives de ces dépenses pour l'économie française ?
3. Qu'est-ce que le PIB ?
4. Pourquoi les français réduisent-ils leurs dépenses de tourisme en ce moment ?
5. Quelles conséquences négatives ce comportement peut-il avoir sur l'économie française ?

Répondre :

1) On prend en compte les dépenses de logements, de transports et les "consommation diverses" telles que l'alimentation, l'achat de produits artisanaux, etc...
2) Ces dépenses représentes un élan de la consommation française et participe donc activement a la croisse du PIB en incitant les entreprises a produire plus pour répondre à la demande. De plus cela peut participer a la création d'emplois et ainsi réduire le fort taux de chômage que l'on observe dans l'hexagone.
3) le PIB est la somme des valeurs ajoutées de tous les agents économiques du pays. C'est un indicateur de la richesse produite par un pays et un excellent moyen de comparaison entre les nations du monde entier.
4) De nos jours la France est entrée dans une période de croissance dépressive (ralentissement de la l'augmentation du PIB) et cela entraine des conséquences directes sur le pouvoir d'achat des français qui est revu à la baisse (chômage, augmentation des impôts, ...). Comme les vacances sont considérées comme un pole de dépense dit secondaire les français font donc plus de sacrifices que dans dans les pôles primaires qui sont indispensables à la vie quotidienne (alimentation, logement, électricité,...).
5) Cela peut aggraver le ralentissement de la croissance, empirer le chômage, augmenter les prix liés au tourisme (comme l'hôtellerie, la restauration, ...) ou encore creuser le déficit de la balance commerciale.

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