Bonjour a tous c'est important , aidez moi svp

Je dois écrire un incipit sur une nouvelle réaliste de 10/15 lignes
Et je dois écrire la nouvelle réaliste aussi
Je n'ai pas d'idées
Aidez moi svp merci beaucoup

Répondre :

Salut j'ai fai ta redac:
L’AdieuTout commença dans un coin isolé de la campagne normande, là où les petits étangs d’eau verdâtre servaient d’abreuvoir aux bêtes des environs. La pluie très fréquente rendait le terrain plutôt marécageux, et il n’était pas rare de voir un animal glisser sur la terre boueuse. C’était là que vivait une grande famille de cinq membres, dans une petite bâtisse à peine solide, construite en vieilles briques rouges. La mère et le père peinaient à nourrir et à faire vivre leurs trois enfants, deux filles et un garçon. La plus jeune, espiègle et souriante, se nommait Maria. Sa soeur s’appelait Hélène, et son frère, Jean. Ces derniers passaient leurs journées entières à chahuter et à jouer dehors, ainsi qu’à s’occuper des quelques poules qu’ils possédaient. Le midi, la mère les appelait, et ils accouraient pour dévorer le morceau de pain imbibé d’eau qu’on leur donnait. Prenant à peine le temps de le mâcher, ils repartaient vite, courant et sautant comme des cabris. Le père travaillait durement dans les champs, récoltant un maigre salaire pour assurer la survie de sa famille. Les enfants étaient bien loin d’imaginer la situation critique de leurs parents, se contentant d’avaler leur repas et de jouer à l’extérieur.Mais le bonheur se détournait obstinément de la pauvre famille. Un jour, une terrible nouvelle s’abattit : la guerre entre la France et l’Allemagne était déclarée. Tous les hommes devaient se préparer à lutter, laissant leurs proches à leur triste sort. Lorsqu’on vint chercher le père, Maria se jeta contre lui, le retenant, hurlant à travers ses larmes : "Laissez Papa ! Papa mourir si part ! Laissez mô Papaaa tranquille !"
Elle s’accrochait désespérément à lui, tandis que sa mère tentait de la prendre dans ses bras pour la consoler. En vain. La petite refusait de lâcher son père. La triste scène prit des conséquences dramatiques : devant l’affolement de l’enfant, les deux militaires chargés d’accompagner le père tirèrent la gamine en arrière, l’arrachant brutalement, et la laissant s’écraser sur le sol dans un cri de douleur. La mère se précipita, et le père essaya de la rejoindre. Mais bien vite les deux soldats s’emparèrent de lui et l’embarquèrent dans une vieille voiture militaire, qui partit aussitôt, tandis que la petite fille continuait de pleurer et de hurler.
La guerre commença en mille neuf cent quatorze. Les mères devaient se débrouiller seules pour nourrir leurs enfants, vivant dans l’angoisse terrible de ne jamais revoir leur mari. La pauvre famille résistait courageusement, malgré son manque d’argent. Les enfants jouaient moins souvent dehors, et couraient se réfugier à l’intérieur, au moindre bruit. La plus jeune continuait, chaque jour, de pleurer l’absence de son père. Sa mère tentait de la calmer, et de rassurer les deux autres, mais elle finit par comprendre que sa démarche était vouée à l’échec. Un midi, lors du repas familial, Maria entra en courant, les joues rosies d’excitation, tenant dans ses mains une enveloppe. Elle la tendit à sa mère, qui l’ouvrit, en sortit une lettre. Les fines lettres écrites à la plume se détachaient avec élégance. Suite

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