singulier par un chevalier qui défend une fontaine merveilleuse. Aussitôt, Yvain
son cousin,
fait le récit d'une aventure
extraordinaire : il a été battu en combat
Yvain est
l'un des chevaliers de la cour
du roi Arthur. Un jour
, Calogrenant,
décide de partir à cheval pour venger son cousin.
Enluminure d'un manuscrit du roman Yvain, le Chevalier
au lion de Chrétien de Troyes, XIV siècle.
ers.
s peu
illantes.
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de
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colère.
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ent
ait
nt
Le chevalier Yvain ne perdit pas
un instant, il chevaucha par les
montagnes et
par les vallées, à tra-
vers les forêts
profondes. Il rencon-
5
tra bien des
embûches¹ en fran-
chissant des
contrées sauvages
et hostiles2. Il
découvrit enfin le
sentier
étroit et plein de ronces
dans la forêt
ténébreuse. Sûr d'être
10
sur le
bon chemin, il pressa son
cheval, car
son seul désir était de
voir la
fontaine et son perron³, avec
le grand
pin qui l'ombrageait, et de
déclencher
la terrible tempête. [...]
Il arriva à la clairière. Là, il
découvrit les taureaux et leur
gardien, qui lui indiqua le chemin
à suivre. Mais il se signa5 plus de
cent fois dans sa stupéfaction:
15
20 comment la nature avait-elle pu produire un monstre aussi hideux ?
Après cela, il chevaucha jusqu'à la fontaine, où il trouva tout ce qu'il
voulait voir. Sans perdre un instant et sans hésiter, il versa d'un seul
coup sur le perron un plein bassin d'eau. Aussitôt la tempête se déchaîna,
comme il était prévu. Lorsque Dieu fit revenir le beau temps, les oiseaux
25 se rassemblèrent sur le pin et chantèrent leur joie merveilleuse au-dessus
de la fontaine périlleuse. Mais leur concert joyeux fut interrompu par le
fracas d'un cheval qui arrivait au galop. Enflammé d'un courroux ardent,
le gardien de la fontaine arrivait.
il prit la fuite vers son château. Dès qu'on le vit, on abaissa le pont-levis
et on lui ouvrit toute grande
la porte. Monseigneur Yvain, éperonnant
son cheval, se rua à sa poursuite
; il le serrait de près, furieux de voir
sa
D'après Chrétien de TROYES, Yvain, le Chevalier au lion (XIIe siècle),
adaptation d'Anne-Marie Cadot-Colin, Le Livre de Poche jeunesse, 2006.
Aussitôt qu'ils se virent, les deux hommes s'élancèrent l'un contre
30 l'autre, animés d'une haine mortelle. Chacun avait une lance solide, et ils
se donnaient des coups terribles, perçant les écus, déchirant les hauberts.
Les lances rompues furent vite en morceaux sur le sol. Ils s'affrontèrent
alors à l'épée. Les écus déchiquetés ne purent bientôt plus les couvrir, car
leurs courroies' avaient été tranchées. Il leur fallut se battre sans protec-
35 tion : les coups d'épée arrivaient librement sur les bras et les hanches, le
sang coulait. Farouchement ils s'affrontaient, solides
comme des rocs.
Leurs heaumes étaient tout cabossés, et leurs hauberts
si déchirés qu'ils
ne valaient pas plus qu'un froc de moine pour les protéger
! Les épées
menaçaient maintenant leur visage. Comment
une bataille aussi rude
40 pouvait-elle durer aussi longtemps
? Mais les deux adversaires étaient
si indomptables que pas un n'avait cédé un pouce
de terrain à l'autre
10
.
Leurs
chevaux étant encore intacts,
ils poursuivirent le combat sans mettre
pied à terre. A la fin monseigneur Yvain
fracassa le heaume du
chevalier.
Celui-ci resta étourdi et assommé : jamais
encore il n'avait reçu un aussi
45 terrible coup. Il avait le crâne fendu,
et la cervelle coulait avec le sang
jusqu'à tacher son haubert. Se sen
blessé à mort, près de
s'évanoui
,
Qui sont les deux combattants

Quelles sont les élément merveilleux

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Réponse:

le chevalier Ivan et le roi Arthur sont les deux combattants

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