Ex. 3 J'ÉTUDIE LES CONNECTEURS TEMPORELS
Complétez ce texte avec les adverbes qui conviennent :
alors, soudain, puis (deux fois), souvent, brusquement.
Et,
dans le sentier qu'envahissait la nuit, une
grande forme passa. C'était la bête. Une secousse d'épou-
vante agita le chasseur: quelque chose de froid, comme
une goutte d'eau, lui glissa le long des reins, et il fit, ainsi
qu'un moine hanté du diable, un grand signe de croix,
éperdu à ce retour brusque de l'effrayant rodeur. [...]
Alors il piqua son cheval et s'élança derrière le loup. [...]
Et, l'animal et le cavalier sortirent de la forêt et
se ruèrent dans un vallon, comme la lune apparaissait
au-dessus des monts. [...] Le loup acculé se retourna.
François...........poussa un hurlement de joie que les échos
répétèrent comme un roulement de tonnerre, et il sauta
de cheval, son coutelas à la main. [...]
il se jeta sur le monstre. Il se sentait fort à culbuter
une montagne, à broyer des pierres dans ses mains. [...]
Alors François, le prenant à pleins bras, l'emporta et le vint
jeter aux pieds de [son frère] en répétant d'une voix atten-
drie: «Tiens, tiens, tiens, mon petit Jean, le voilà!»
il replaça sur sa selle les deux cadavres l'un sur
l'autre ; et il se remit en route. [...]
Et plus tard, quand il reparlait de ce jour, il p
pro-
nonçait, les larmes aux yeux: «Si seulement ce pauvre
Jean avait pu me voir étrangler l'autre, il serait mort
content, j'en suis sûr ! »

Répondre :

Bonsoir,

Et , brusquement, dans le sentier qu’envahissait la nuit, une grande forme passe. C’était la bête. Une secousse d’épouvante agita le chasseur ; quelque chose de froid, comme une goutte d’eau, lui glissa le long des reins, et il fit, ainsi qu’un moine hanté du diable, un grand signe de croix, éperdu à ce retour brusque de l’effrayant rôdeur.

Et, soudain, l'animal et le cavalier sortirent de la forêt et se ruèrent dans un vallon, comme la lune apparaissait au-dessus des monts.

François alors poussa un hurlement de joie que les échos répétèrent comme un roulement de tonnerre, et il sauta de cheval, son coutelas à la main.Puis il se jeta sur le monstre. Il se sentait fort à culbuter une montagne, à broyer des pierres dans ses mains. Alors François le prenant à pleins bras, l’emporta et le vint jeter aux pieds de son frère en répétant d’une voix attendrie : « Tiens, tiens, tiens, mon petit Jean, le voilà ! »

Puis il replaça sur sa selle les deux cadavres l’un sur l’autre : et il se remit en route.

Et souvent plus tard, quand il reparlait de ce jour, il prononçait les larmes aux yeux : «Si seulement ce pauvre Jean avait pu me voir étrangler l'autre, il serait mort content, j'en suis sûr ! »

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