résolu

« — Mon beau chien, mon bon chien, mon cher toutou, approchez et venez respirer un excellent parfum acheté chez le meilleur parfumeur de la ville. »

Et le chien, en frétillant de la queue, ce qui est, je crois, chez ces pauvres êtres, le signe correspondant du rire et du sourire, s'approche et pose curieusement son nez humide sur le flacon débouché ; puis, reculant soudainement avec effroi, il aboie contre moi en manière de reproche.

« — Ah ! Misérable chien, si je vous avais offert un paquet d'excréments, vous l'auriez flairé avec délices et peut-être dévoré. Ainsi, vous-même, indigne compagnon de ma triste vie, vous ressemblez au public, à qui il ne faut jamais présenter des parfums délicats qui l'exaspèrent, mais des ordures soigneusement choisies. »

Œuvres complètes de Charles Baudelaire, Michel Lévy frères, 1869, IV. Petits Poèmes en prose

Identifiez les différentes propositions composant la phrase « Misérable chien, si je vous avais offert un paquet d'excréments, vous l'auriez flairé avec délices et peut-être dévoré » en décomposant la phrase en plusieurs parties.

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cadratarr

Réponse :

La phrase "Misérable chien, si je vous avais offert un paquet d'excréments, vous l'auriez flairé avec délices et peut-être dévoré" peut être décomposée en plusieurs propositions comme suit :

1. "Misérable chien" - Cette partie de la phrase constitue un vocatif, une adresse directe au chien.

2. "si je vous avais offert un paquet d'excréments" - Cette partie de la phrase exprime une condition hypothétique : "si" introduit la condition, "je vous avais offert" est la proposition principale, et "un paquet d'excréments" est l'objet direct de l'action offrir.

3. "vous l'auriez flairé avec délices" - Cette partie exprime la conséquence hypothétique de la condition. "Vous l'auriez flairé" est la proposition principale de cette partie, où "l'" fait référence à "un paquet d'excréments", et "avec délices" indique la manière dont le chien aurait flairé.

4. "et peut-être dévoré" - Cette partie ajoute une possibilité supplémentaire à la conséquence hypothétique précédente. "Et" lie cette possibilité à la précédente proposition, "peut-être" exprime l'incertitude quant à l'action de dévorer, et "dévoré" est le verbe qui indique l'action que le chien aurait pu faire.

En résumé, la phrase comporte trois propositions principales avec une construction conditionnelle et une conséquence hypothétique.

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