I. Un récit autobiographique.
1. "Auto" signifie "soi-même", "bio" fait référence à la vie et "graphie" à l'écriture. Ainsi, une autobiographie est un récit écrit par soi-même sur sa propre vie.
2. Les mots renvoyant à la première personne du singulier sont "je", "moi", "me" et "m'". Ils appartiennent à la classe grammaticale des pronoms personnels.
3. Les deux temps employés dans le premier paragraphe sont l'imparfait ("j'étais", "j'avais", "paraissait") et le passé simple ("j'avais interrompu").
4. L'année de l'action n'est pas spécifiée dans le texte.
5. Un mot situant l'action en Afrique est "concession".
II. Un jeu dangereux.
1. L'adverbe de temps indiquant le déclenchement de l'action est "brusquement". Le temps employé est l'imparfait.
2. Les deux expansions du nom "serpent" sont "qui rampait autour de la case" et "qui vraiment paraissait se promener autour de la case". Elles appartiennent à la classe grammaticale des propositions subordonnées relatives et fonctionnent comme des compléments de nom.
3. Deux expansions appartenant à la même classe grammaticale sont "qui se détachaient" et "qui enclôt". Elles sont des propositions subordonnées relatives et complètent le nom "roseaux".
4. Le narrateur se livre à un jeu de provocation avec le serpent.
5. Le narrateur semble ne pas avoir conscience du danger, car il rit et n'a pas peur pendant l'interaction avec le serpent.
6. Le narrateur décrit que le serpent prend plaisir au jeu, avalant le roseau avec "volupté", ses yeux brillants de "bonheur", et sa tête se rapprochant de sa main, ce qui suggère un certain plaisir ou intérêt de la part du serpent.
7. La figure de style utilisée est l'hyperbole, amplifiant la proximité du serpent avec la main du narrateur pour accentuer le sentiment de danger.
8. Le narrateur était potentiellement en danger, car le serpent était proche de ses doigts et aurait pu le mordre, mais l'intervention de l'apprenti a évité un accident.
III. Une bonne leçon.
1. Les émotions du narrateur dans le quatrième paragraphe sont principalement la peur et l'incompréhension face au tumulte et aux réprimandes de sa mère. Le champ lexical de la peur est présent avec les mots "pleurer", "claques", "criait", et "tumulte". Celui de l'incompréhension est présent avec "emotional", "calmé", et "cries". La mère exprime quant à elle l'autorité et la sévérité avec les mots "fort", "quelques claques", et "avertir sévèrement".
2. Le narrateur tire de cette expérience la leçon de ne plus jouer avec les serpents.
3. L'accord du participe passé "reçues" avec "claques" se fait au féminin pluriel pour s'accorder avec le sujet "claques", qui est au féminin pluriel également.
4. Au discours indirect, les paroles du narrateur seraient : "Il m'a dit de ne plus jamais recommencer un tel jeu."
5. Les hommes tuent les serpents d'un coup sec, nettement assené, tandis que les femmes s'acharnent à les réduire en bouillie à coups de bâton. La conjonction signalant une opposition est "tandis que". Ces comportements reflètent probablement des traditions culturelles et des stratégies de survie face aux serpents venimeux.
Exercice de réécriture: Au conditionnel présent, le passage en gras devient : "Si j'apercevais un serpent, j'accourrais chez ma mère."