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Érasme, un humaniste néerlandais du XVe et XVIe siècles, a exprimé plusieurs déceptions tout au long de sa vie, notamment :

Déception face à la corruption de l'Église : Érasme était profondément déçu par la corruption et les abus qu'il observait au sein de l'Église catholique de son époque. Il critiquait ouvertement la richesse excessive de l'Église, le comportement immoral des clercs et l'ignorance religieuse répandue parmi les fidèles. Son œuvre majeure, "Éloge de la folie", satirise notamment ces aspects de l'Église de son temps.

Déception face à l'ignorance et à la superstition : Érasme était frustré par l'ignorance et la superstition qui prévalaient dans la société de son époque. Il croyait fermement en l'éducation et en la recherche du savoir, et il déplorait le manque de progrès intellectuel et la persistance des croyances irrationnelles.

Déception face à la guerre et à la violence : Érasme était profondément attristé par les guerres incessantes et les conflits qui ravageaient l'Europe de son temps. Il a appelé à la paix et à la réconciliation entre les nations, déplorant les souffrances infligées aux innocents par les conflits politiques et religieux.

Ces déceptions ont largement influencé le travail d'Érasme en tant qu'écrivain et penseur, et ont contribué à façonner son engagement en faveur de la réforme sociale et religieuse.

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