Doc. 2. Une voie ferrée indispensable
«A quoi, demandera-t-on, répond la
construction de ce chemin de fer? Réponse:
à la nécessité d'ouvrir une issue sur la mer à
l'AEF et à l'énorme bassin fluvial du Congo.
Le chemin de fer belge, à voie étroite,
ouvrant sur un port fluvial difficilement
accessible, avait été notre seule porte de
sortie. Elle s'avérait chaque jour plus insuf-
fisante, même pour les Belges, qui durent
introduire un contingentement des trans-
ports, dont nous souffrîmes cruellement, et
qui nous empêcha de profiter de la période
de prospérité de 1926-1929. [...] Nous avons
300 000 hectares entre Brazzaville et Pointe-
Noire, d'immenses plaines fertiles qui n'ont
jamais pu être utilisées faute de sortie sur la
mer. Sur le tracé même du chemin de fer,
des mines de cuivre, de zinc, et de plomb,
qui n'attendent pour être exploitées que
l'achèvement du chemin de fer.»
Rapport du Gouverneur général Raphaël
Antonetti au ministre français des Colonies,
20 décembre 1932.

QUESTION.

Quels problèmes le Congo- océan doit-il résoudre? quels bénéfices en attend-on? Quel est l’objectif principal de cette infrastructure ?

Répondre :

Bonjour,

Le Congo-Océan doit résoudre plusieurs problèmes, notamment celui de l'accessibilité à la mer pour l'Afrique Équatoriale Française (AEF) et le bassin fluvial du Congo. On attend de cette infrastructure qu'elle ouvre une voie vers la mer pour faciliter le commerce et l'exportation des richesses naturelles de la région, telles que les minéraux et les produits agricoles. L'objectif principal est de stimuler le développement économique en exploitant les ressources naturelles et en permettant l'exportation des produits de la région vers les marchés internationaux.
Le chemin de fer Congo-Océan doit résoudre plusieurs problèmes et apporter de nombreux bénéfices à la région selon le document.

Tout d'abord, il est nécessaire d'ouvrir une issue sur la mer à l'AEF et au bassin fluvial du Congo. Le chemin de fer belge, bien que vital pour la région, est à voie étroite et ouvre sur un port fluvial difficilement accessible, ce qui limite les possibilités d'exportation et d'importation. La construction du Congo-Océan permettrait de pallier cette insuffisance en offrant une voie ferrée plus moderne et efficace, permettant un transport plus rapide et plus facile des marchandises vers les ports maritimes.

En outre, le Congo-Océan permettrait d'exploiter les immenses plaines fertiles entre Brazzaville et Pointe-Noire, qui n'ont jamais pu être utilisées en raison du manque d'accès à la mer. Ces plaines offrent un potentiel agricole considérable, mais leur exploitation est entravée par le manque d'infrastructures de transport adéquates. La construction du chemin de fer permettrait donc de mettre en valeur ces terres et de favoriser le développement agricole de la région.

De plus, le tracé du chemin de fer traverse des zones riches en ressources minérales, telles que des mines de cuivre, de zinc et de plomb. Ces ressources sont actuellement inexploitées en raison de l'absence de moyens de transport efficaces pour les acheminer vers les marchés. La construction du Congo-Océan permettrait donc de mettre en exploitation ces mines, ce qui contribuerait à la croissance économique de la région et à la création d'emplois.

En résumé, le principal objectif de la construction du chemin de fer Congo-Océan est de créer une infrastructure de transport moderne et efficace qui permettrait de résoudre les problèmes d'accessibilité à la mer, d'exploitation des ressources naturelles et de développement économique de la région.

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