Evaluation 2
osette saisit l'anse à deux mains. Elle cut
ner ainsi à Montfermeil et que la Thénardier³
Gde la peine à soulever le scan, Elle fiLainsi la battrait. Cette angoisse se mêlait à son
une douzaine de pas, mais le seau était plein,
tait lourd, elle fut forcée de le reposer à
s terre. Elle respira un instant, puis elle enleva
Panse de nouveau, et se remità marcher, cette
fois un peu plus longtemps. Mais il fallut
s'arrêter encore. Après quelques secondes
de repos, elle repartit. Elle marchait penchée
to en avant, la tête baissée, comme une vieille;
Je poids du seau tendait et raidissait ses bras
maigresanse de fer achevait d'engourdir
de geler ses petites mains mouillées de
temps en temps elle était forcée de s'arrêter,
is et chaque fois qu'elle s'arrêtait l'eau froide
qui débordaît du seau tombait sur ses jambes
-nues. [...]
Cependant elle ne pouvait pas faire beau-
coup de chemin de la sorte, et elle allait bien
3 lentement. Elle avait beau diminuer la durée
des stations et marcher entre chaque le plus
longtemps possible, elle pensait avec angoisse
qu'il lui faudrait plus d'une heure pour retour-
Travail sur le texte littéraire
Grammaire et compétences linguistiques
épouvante d'être seule dans le bois la nuit. Elle
était harassée de fatigue et n'était pas encore
sortie de la forêt, Parvenue près d'un vieux
châtaignier qu'elle connaissait, elle fit une
so dernière halte plus longue que les autres pour
se bien reposer, puis elle rassembla toutes ses
forces, reprit le seau et se remit à marcher
courageusement. [...]
En ce moment elle sentit tout à coup que
33 de seau ne pesait plus rien. Une main, qui lui
parut énorme, venait de saisir l'anse et la sou-
levait vigoureusement Elle leva la tête. Une
grande forme noire, droite et debout,marchait
auprès d'elle dans l'obscurité Cétait un homme
quiétait arrivé derrière elle et qu'elle n'avait pas
entendu venir Cet homme, sans dire un mot,
avait empoigné l'anse du seau qu'elle portait.
V. Hugo, Les Misérables, 1862
Rédaction
Imaginez la suite du texte en veillant à rythmer votre récit comme vous l'avez appris
dans la Méthode 4.