Écriture: Écrire un portrait satirique:
1.Choisissez un défaut qui vous agace.
2.Rédigez le portrait satirique d'un personnage qui aurait ce défaut en utilisant le présent.
3. Terminez votre portait par une chute qui ridiculise ce personnage.
SVP pouvez vous m’aidez je n’y arrive il faudrait que le texte soit assez long pour tenir dans une page recto merci

Répondre :

Saadet
Bien sûr, voici un exemple de portrait satirique :

---

Dans le monde des réunions ennuyeuses et des conversations interminables, se dresse fièrement le roi de la Monotonie, Monsieur Bâillement. Ce personnage désolant incarne à la perfection l'art de la monotonie, un défaut qui me hérisse au plus haut point.

Monsieur Bâillement a le talent rare de transformer chaque conversation en un exercice d'endurance soporifique. Avec sa voix monotone et son visage aussi expressif qu'une pierre tombale, il réussit l'exploit de faire sombrer n'importe quel auditoire dans un profond ennui en un temps record.

Imaginez-le donc, assis là, dans son costume gris terne, les yeux mi-clos, débitant ses discours sans saveur sur les statistiques des ventes de trombones ou les derniers rapports trimestriels. Chaque mot qu'il prononce semble peser une tonne, chaque phrase s'étire tel un élastique fatigué.

Mais le pire, oh le pire, c'est quand il ouvre la bouche pour tenter un trait d'humour. Ses plaisanteries tombent comme des pavés dans une mare stagnante, créant un silence de mort, suivi d'un concert de bâillements étouffés.

Pourtant, le comble de l'ironie, c'est que Monsieur Bâillement est parfaitement inconscient de son pouvoir soporifique. Il se croit charmant et intéressant, alors qu'en réalité, il est le maître incontesté de la sieste involontaire en entreprise.

Ainsi, chaque fois que Monsieur Bâillement se lève pour prendre la parole, c'est comme si le temps lui-même ralentissait, et que le monde entier retenait son souffle en anticipation d'une explosion d'ennui. Mais hélas, la seule explosion qui survient est celle de nos paupières, qui se ferment malgré nous, emportées par les vagues insistantes de l'ennui.

Alors, chers lecteurs, je vous en conjure, si vous croisez un jour Monsieur Bâillement dans les couloirs grisâtres de la routine quotidienne, fuyez, fuyez loin et vite, avant que ses discours soporifiques ne vous emprisonnent dans un cauchemar éveillé dont vous ne pourrez vous échapper.

---

J'espère que cela correspond à ce que vous recherchiez !

D'autres questions