Bonjour j'ai besoin d'aide pour mon devoir de mathématiques. Merci d'avance.

Un observateur sur un bateau s'approche duen falaise dont il veut mesurer la hauteur h.
Il jette lancre puis constate qu'il voit la falaise sous un angle de 43°.
Il se raproche ensuite de la falaise jusqu'à la voir sous un angle de 48°.
Il constate qu'entre ses deux mesures, il s'est rapproché de la falaise de 5m.

a) exprimer h en fonction de ZC et e, puis en fonction de MC et A.
h=
h=
b) en déduire ZC en fonction de MZ,A et e.
ZC=
c) exprimer CN en fonction de MZ,A et e.
CN=
d) Quelle est la hauteur de la falaise?
e) À quelle distance du pied de la falaise se trouve l'observateur lors du deuxième relevé? (Arrondir les résultats au mètre près.(On supposera le point d'observation au niveau de l'eau).

Bonjour jai besoin daide pour mon devoir de mathématiques Merci davanceUn observateur sur un bateau sapproche duen falaise dont il veut mesurer la hauteur hIl j class=

Répondre :

Réponse :L‘œuvre de Chateaubriand est traditionnellement répartie en trois périodes qui

correspondent à trois étapes fondamentales de son existence : les écrits de jeunesse, de

1797 à 1806, centrés sur l‘expérience américaine, les écrits de la maturité, de 1806 à 1826,

orientés autour de l‘expérience orientale et où commencent à poindre les prémisses de

l‘écriture autobiographique et mémorielle ; enfin, de 1826 à 1848, les écrits de vieillesse

qui consistent en une ressaisie de l‘œuvre et de l‘existence par la constitution des Œuvres

complètes chez Ladvocat (1826), aboutissant à la reprise des Natchez et à la composition de

Voyage en Amérique comme des Aventures du dernier Abencérage, longtemps après les

voyages qui ont nourri l‘imaginaire ayant présidé à leur création. Mais surtout, cette

période est celle de la distance de l‘écriture subjective où le « moi », déjà très présent,

devient le centre de l‘œuvre avec Mémoires d’outre-tombe (1848) et surtout Vie de Rancé

(1844), où l‘auteur a mis beaucoup de lui-même7

.

Cette répartition chronologique nous semble cependant moins pertinente, dans notre

perspective, que celle qui consisterait à penser l‘œuvre de Chateaubriand par pôles

successifs de l‘expérience. Les paysages étant peu présents dans les œuvres historiques, le

sujet excluant de fait la présence paysagère - si ce n‘est sous forme métaphorique,

allégorique ou illustrative - ils sont majoritairement rassemblés dans les œuvres de fiction,

6 De l‘ordre de la mimèsis.

7 Cette perspective a nourri notre intervention intitulée « Vie de Rancé de Chateaubriand, une réécriture de

fragments autobiographiques », au colloque « Biographie d‘écrivains », qui s‘est tenu à l‘université de Metz

les 8 et 9 octobre 2009.

7

de voyage ou à dominante autobiographique et personnelle. Ainsi, le corpus de notre étude

se constituera autour de trois pôles majeurs de l‘imaginaire chateaubrianesque selon la

répartition suivante :

L’expérience américaine et

l’exil

- « Lettre sur l‘art du dessin

dans les paysages »

- Essai sur les révolutions

- Génie du christianisme

- Atala

- René

- Les Natchez

- Voyage en Amérique

- Essai sur la littérature

anglaise

L’expérience orientale et

européenne

- Voyage en Italie

- Voyage au Mont-Blanc

- Voyage à Clermont

- Itinéraire de Paris à

Jérusalem

- Les Martyrs

- Les Aventures du dernier

Abencérage

Le « moi » ressaisi dans le

temps de l’expérience

- Mémoires d’outre-tombe

- Vie de Rancé

La correspondance de Chateaubriand, en cours d‘édition, nous semble devoir être

consultée de manière complémentaire mais non essentielle, en ce qu‘elle constitue un

ensemble plus composite, n‘ayant pas fait l‘objet d‘une ressaisie éditoriale de la part de

l‘auteur : elle ne peut donc être étudiée sur le même plan que les œuvres abouties et

destinées à la publication.

L‘appréhension de l‘œuvre de Chateaubriand par pôles de l‘imaginaire et de

l‘expérience présente certes certains écueils (entre particulier, le « moi » joue déjà un rôle

essentiel dans Voyage en Amérique ou Itinéraire de Paris à Jérusalem) mais elle permet de

bien cerner trois rapports au monde fondamentaux qui nourrissent les paysages littéraires

de l‘auteur.

L‘expérience américaine est une première manière d‘éprouver la jeunesse

rousseauiste enthousiaste dans la confrontation avec la Grande Nature, celle des espaces

illimités du Nouveau Monde. Cette rencontre fondamentale, véritable scène matricielle de

l‘œuvre, confère à l‘espace américain une valeur de paradigme, à l‘aune duquel seront

mesurés tous les autres paysages perçus par la suite, en particulier en Orient.

Explications étape par étape :

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