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Réponse :
ARGANTE est assis dans son salon, visiblement contrarié. Il feuillette des papiers quand OCTAVE entre timidement.]
OCTAVE : Bonjour, père.
ARGANTE (sans lever les yeux) : Bonjour, Octave. Que me vaut l'honneur de ta visite ?
OCTAVE : Père, il me faut vous parler d'une chose importante.
ARGANTE (sceptique) : Ah bon ? Et de quoi s'agit-il ?
OCTAVE : De mon mariage avec Hyacinthe. Je sais que vous vous opposez à cette union, mais je vous en prie, écoutez-moi.
ARGANTE (se levant brusquement) : Encore cette histoire de mariage ! Je t'ai déjà dit que cette fille n'est pas digne de toi, Octave.
OCTAVE (calmement) : Mais père, Hyacinthe est douce, intelligente, et elle m'aime sincèrement. Nous serions heureux ensemble.
ARGANTE (dubitatif) : Ce n'est pas suffisant, mon fils. Tu mérites mieux qu'une simple paysanne.
OCTAVE (avec conviction) : Mais l'amour ne se soucie pas des origines, père. Hyacinthe a toutes les qualités requises pour être ma femme, et je suis prêt à tout pour être avec elle.
ARGANTE (réfléchissant) : Tu es si déterminé... Peut-être que j'ai jugé trop vite. Peut-être que je devrais te faire confiance.
OCTAVE (avec joie) : Oh, merci, père ! Vous ne le regretterez pas, je vous le promets.
[ARGANTE prend son fils dans ses bras, ému.]
ARGANTE (fier) : Tu as grandi, Octave. Tu as suivi ton cœur, et c'est tout ce qui compte. Je consens à ton mariage avec Hyacinthe.
OCTAVE (émouvant) : Merci, père. Vous ne le regretterez pas, je vous le promets.
[Les deux hommes se serrent la main, complices, alors que la scène se termine sur une note de bonheur et de réconciliation.]
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