Répondre :
Pour démontrer que l'aléa sismique associé à la faille de San Andreas n'est pas toujours un risque majeur, examinons les deux exemples des villes de San Francisco et de Parkfield.
1- San Francisco :
San Francisco est une ville densément peuplée située à proximité de la faille de San Andreas, exposée à un risque sismique élevé.
Cependant, malgré cette exposition, San Francisco a mis en place des normes de construction strictes et des réglementations parasismiques rigoureuses. Les bâtiments sont conçus pour résister aux séismes, ce qui réduit considérablement les risques pour la population.
De plus, San Francisco a développé des plans d'urgence complets, comprenant des systèmes d'alerte précoce et des procédures d'évacuation. Ces mesures permettent de réduire les pertes humaines et matérielles en cas de séisme.
2- Parkfield :
Parkfield est un petit village rural situé le long de la faille de San Andreas, mais contrairement à San Francisco, il a une population très faible.
En raison de sa taille réduite et de sa faible densité de population, les dommages potentiels causés par un séisme majeur seraient limités à Parkfield.
De plus, Parkfield bénéficie de la surveillance sismique avancée en raison de sa proximité avec la faille, ce qui permet aux habitants de recevoir des avertissements précoces et de se préparer en conséquence.
En conclusion, bien que la faille de San Andreas soit une source d'aléa sismique pour les villes de San Francisco et de Parkfield, les risques sont atténués par des mesures préventives telles que les normes de construction parasismique et les plans d'urgence. Dans le cas de Parkfield, sa petite taille et sa population limitée réduisent également les risques associés à un séisme majeur. Ainsi, même si l'aléa sismique est présent, il n'est pas toujours un risque majeur lorsque des mesures adéquates sont prises pour s'y préparer et y répondre.