"Pourquoi me soutenir que tu sais ta leçon? Tu vois bien que tu ne la sais!...Tu l'as apprise par coeur ? vraiment ? "une gifle claqua.
"Monte dans ta chambre. Que je ne te voie plus jusqu'au dîner."L'enfant porta sa main à sa joue, comme s'il avait eu la mâchoire brisée :"oh! là! là! vous m'avez fait mal !(il marquait un point, il prenait son avantage.) je le dirai à Mamie..."
Paule saisit avec rage le bras fluet de son fils et lui administra une seconde gifle. "A mamie ? et celle-là ? Est ce à papa que tu vas aller t'en plaindre ? Eh bien, qu'est ce que tu attends ? allons, va !"Elle le poussa dans le couloir, ferma la porte, la rouvrit pour jeter à Guillaume son livre et ses cahier. Il s'accroupit et les ramassa, toujours pleurant. Puis d'un seul coup, le silence : à peine un reniflement dans l'ombre. il détalait enfin ! Elle écoutait le bruit décroissant de sa course. Bien-sûr, ce n'était pas dans la chambre de son père qu'il irait chercher un refuge. Et puisque à ce moment même, sa grand mère, sa "Mamie", tentait pour lui une démarche auprès de l'instituteur, il irait se faire plaindre à la cuisine par Frailein. Déjà il devait"lécher une casserole" sous le regard attendri de l'Autrichienne. "Je le vois d'ici..."Ce que Paule voyait, quand elle pensais à son fils, c'étaient des genoux cagneux, des cuisses étiques, des chaussettes rabattues sur les souliers. A ce petit être sorti d'elle, la mère ne tenait aucun compte de ses larges yeux couleur mûres, mais en revanche elle haïssait cette bouche toujours ouverte d'enfant qui respire mal, cette lèvre inférieure un peu pendante, beaucoup moins que ne l'était celle de son père, mais il suffisait à Paule qu'elle lui rappelât une bouche détestée. La rage en elle refluait : la rage, ou simplement peut être l'exaspération ? mais il n'est pas si aisé de discerner l'exaspération de la haine. Elle revint dans la chambre, s'arrêta un instant devant la glace de l'armoire. Cette blouse de laine verdâtre, elle la reprenait chaque automne, l'encolure était trop larges. Ces taches avaient reparu malgré le nettoyage. La jupe marron, mouchetée de boue, était légèrement relevée par-devant comme si Paule eût été enceinte. Dieu savait pourtant !

 Commentaire sur l'incipit du sagouin de Francois Mauriac - Montrez qu'il s'agit d'une scène de conflit familial - Vous étudierez le portrait de la mère qui se dégage de ce texte   URGENT pour le portrait de la mère !! svp

 

 


 

Répondre :

Déjà tu dois faire une introduction en expliquant brièvement la vie de l'auteur. En suite annoncer la problématique genre la nous allons chercher a démontrer qu'il s'agit d'un conflit famillial. Après tu annonces ton plan grand 1 puis petit a b c .. Tes axes quoi. Dans le texte tu cherches des figures de style (il y en a plein) puis tu regroupes celle du même genre ou du même thème ce qui t'aimera pour créer ton plan. Tu fais des axes jusqu'à que tu ai résolu la problématique. Puis la conclusion tu résumes ce que tu as dis et tu fais une phrase claire pour répondre a la question de départ. Surtout n'oublie pas les mots de liaisons au début des paragraphes (tout d'abord, en suite, enfin) voilà no stress ton commentaire est facile !

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